Comprendre le mécanisme :
Importance des facteurs psychosociaux
Comprendre le mécanisme :
une physiopathologie commune
Les adhérents au service SAM bénéficient, au-delà des prestations directes d’aide au diagnostic, de nombreux supports scientifiques.
L’ADN de SAM est de proposer des solutions de diagnostic et de prise en charge de premier recours des principaux troubles psychiques :
L’anxiété, la dépression, le trouble bipolaire, TDAH, la maladie d’Alzheimer, le sommeil, la lombalgie, le sevrage tabagique, l’autisme, le Burn out qui est un syndrome.
SAM vous présente ses solutions d’aide au diagnostic au travers de tests recommandés pas la HAS et pris en charge par la CPAM.

L’anxiété
Les troubles anxieux graves regroupent six entités cliniques : le trouble anxieux généralisé (TAG), le trouble panique avec ou sans agoraphobie, le trouble anxiété sociale, la phobie spécifique, le trouble obsessionnel compulsif (TOC) et l’état de stress posttraumatique (ESPT).
PREVALENCE
15% sur 1 an
SUR UNE VIE
21%
55 000 cas
en ALD
Le trouble bipolaire
Le trouble bipolaire est une pathologie chronique débutant chez l’adulte jeune et dont le handicap est très important. Il s’agit d’un trouble récurent de l’humeur alternant des phases d’expansion de l’humeur avec une augmentation de l’énergie et des activités (manie ou hypomanie), et des baisses de l’humeur (dépression), avec des intervalles libres plus ou moins longs. Le trouble bipolaire est l’une des pathologies psychiatriques les plus sévères, qui conduit le plus fréquemment aux tentatives de suicide, avec de nombreuses comorbidités.
Les troubles bipolaires sont souvent associés à d’autres troubles tels que le troubles de l’anxiété, l’utilisation de substances psychoactives illicites, les troubles de la personnalité, les troubles de l’attention et de l’hyperactivité.
La dépression
La dépression est une maladie très répandue.
Elle se caractérise par un sentiment de tristesse et un regard anormalement critique et négatif sur soi-même et sur le monde.
L’Inserm estime à 20 % la part de la population française qui souffre au moins une fois dans sa vie de cette affection. Le site de l’Assurance maladie précise que près de 10 % des personnes de 18 à 75 ans ont connu un épisode de dépression dans l’année.
La dépression constitue le principal facteur de risque de suicide : le risque de tentative de suicide est multiplié par 21 en cas d’épisode dépressif.
Selon l’observatoire national du suicide, 8 885 décès par suicide ont été enregistrés en moyenne annuellement en France, soit près de 24 décès par jour. Les hommes sont plus concernés que les femmes.
L’organisme estime à plus de 78 000 le nombre de personnes hospitalisées après tentatives de suicide sur une année.
Les traitements sont efficaces dans 70% des cas.
Le sommeil
Les troubles du sommeil représentent tout à la fois des pathologies spécifiques et des pathologies d’impact intéressant diverses spécialités (neurologie, cardiologie, pneumologie, ORL, pédiatrie, psychiatrie, endocrinologie…), faisant de cette matière une discipline transversale dont la prise en charge complexe impose la multidisciplinarité.
Pathologie du sommeil
30% de la population
L’International Classification of sleep disorders (ICSD) 2005 de l’American Academy of Sleep Disorders, reprise dans le rapport du ministère de la Santé sur les troubles du sommeil
distingue principalement six grandes familles de troubles du sommeil.
On distingue principalement six grandes familles de troubles du sommeil :
Troubles respiratoires du sommeil (dont le syndrome d’apnée hypopnée obstructive du sommeil), insomnies, hypersomnies centrales, parasomnies, troubles du rythme circadien, troubles moteurs liés au sommeil.
Le syndrome d’apnées hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS) se caractérise par la survenue, pendant le sommeil, d’épisodes anormalement fréquents d’interruptions de la ventilation (apnées), ou de réductions significatives de la ventilation (hypopnées). La ventilation nasale par pression positive continue (PPC) est considérée comme le traitement de référence du SAHOS. Ces dispositifs sont remboursés par l’Assurance maladie par le biais de forfaits de prestations remboursables.
L’insomnie se définit comme le ressenti d’une insuffisance de l’installation ou du maintien du sommeil, ou d’une mauvaise qualité restauratrice, associée à des retentissements diurnes à l’état de veille : fatigue, perte de concentration, manque de mémoire, morosité ou irritabilité, erreurs dans la réalisation de tâches.
On distingue :
L’insomnie par hygiène de sommeil inadéquate, l’insomnie d’ajustement, l’insomnie chronique sans comorbidité (insomnie psychophysiologique, insomnie paradoxale ou par mauvaise perception du sommeil, insomnie idiopathique), l’insomnie liée à un médicament ou une substance perturbant le sommeil, l’insomnie chronique avec comorbidités liée à une pathologie physique ou (ce qui intéresse SAM) à une pathologie mentale : états dépressifs, troubles bipolaires, troubles anxieux généralisés, attaques de panique, troubles compulsifs, etc...
Représentation schématique de la population de patients atteints de SAHOS
La lombalgie
On désigne par lombalgie commune, une douleur lombaire qui ne comporte pas de signes d’alerte traduisant des pathologies sous-jacentes.
De plus elle est étroitement corrélée au stress avec ses conséquences somatiques, psychologiques et comportementales.
La lombalgie commune représente
90%
des cas de lombalgie
On distingue 3 profils évolutifs de la lombalgie : la poussée aigüe, la lombalgie à risque de chronicité et la lombalgie chronique.
Cette pathologie, dans sa forme aigüe et chronique, est devenue à la fois un problème de santé publique avec un impact économique et social majeur.
Quelques chiffres :
84% de prévalence
2ème motif de recours au médecin généraliste pour la lombalgie aigüe
1ère cause d’arrêt de travail
1 lombalgie sur 5 entraîne un arrêt de travail
30% des arrêts de travail de plus de 6 mois
1ère cause d’exclusion du travail avant 45 ans
3ème motif d’admission en invalidité
20% des accidents de travail.
TDAH
Le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) se manifeste par des difficultés à maintenir l’attention, une tendance à être impulsif (c’est-à-dire réagir rapidement sans réfléchir) et une hyperactivité motrice ou mentale.
Ainsi, il est estimé que 2 à 4 % des adultes présentent un TDAH. Ce trouble n’est pas sans conséquences pour les personnes atteintes et pour leur entourage (études ou de la vie professionnelle, ou familiales).
Il faut savoir de plus que le TDAH est un trouble qui a une composante génétique, ce qui fait qu’on retrouve souvent plusieurs cas dans la même famille. Il n’est pas rare que des parents, pour donner suite au diagnostic de leur enfant, suspectent chez eux l’existence d’un TDAH.
Synthèse
Entre dépression et sommeil
La correction des troubles du sommeil améliore l’humeur.
Le traitement des troubles de l’humeur assure une amélioration objective et précoce du sommeil.
Entre TDAH et dépression
Risque important de dépression dans le TDAH.
Dans la dépression le trouble cognitif le plus fréquent est le TDAH.
Entre TDAH et sommeil
80 % des TDAH ont des troubles du sommeil.
Dans les troubles du sommeil (modification du rythme circadien) on retrouve très souvent des troubles de l’attention (fatigue ou somnolence).
Relations étroites et complexes entre
DÉPRESSION / SOMMEIL / TDAH
Alzheimer
La maladie d’Alzheimer est une pathologie neurodégénérative complexe qui entraîne un dysfonctionnement des connexions entre les neurones. Mieux la comprendre, étudier son évolution, identifier ses causes et ses facteurs de risques, sont autant d’éléments indispensables à la mise au point de traitements efficaces.
Les symptômes cliniques sont considérés comme étant liés à la perte neuronale qui touche principalement l’hippocampe, siège de la mémoire, et les aires néocorticales donnant à la maladie d’Alzheimer son surnom de « maladie de la mémoire ».
D’un point de vue clinique
Elle affecte progressivement et insidieusement les fonctions cognitives de l’individu (mémoire, langage, raisonnement, apprentissage, résolution de problèmes, prise de décision, perception, attention…) aboutissant in fine à une perte de l’autonomie. Les symptômes cliniques sont considérés comme étant liés à l’altération neuronale qui touche principalement l’hippocampe, siège de la mémoire, et les aires néocorticales donnant à la maladie d’Alzheimer son surnom de « maladie de la mémoire ».
D’un point de vue physiologique
Elle se caractérise par la présence entre les neurones de plaques constituées par une accumulation de la protéine ß-amyloïde, et par la présence d’enchevêtrements neurofibrillaires intracellulaires dans le neurone, causés par la protéine Tau anormalement agrégée. La formation de plaques amyloïdes et les enchevêtrements neurofibrillaires entraînent progressivement le dysfonctionnement des neurones et leur mort fonctionnelle.
Le sevrage tabagique
On désigne par sevrage tabagique un arrêt de la consommation de tabac.
Tabac et cancers
25% de l’ensemble des cancers
90% des cancers bronchopulmonaires
Tabac et périnatalité
- Fertilité
- Grossesse extra-utérine
- Multiplie par 3 le risque de fausses couches
- Retard de croissance intra utérin
- Double le risque de mort subite du nourrisson
Tabagisme passif
- 1100 Décès par an
- Augmente le risque de pathologies cardio-vasculaires
-Augmente le risque de cancers
50% des fumeurs mourront d’une maladie liée au tabac s’ils ne s’arrêtent pas de fumer.
Le tabagisme représente la deuxième cause de mortalité mondiale avec 5,1 millions de décès par an et la première cause de mortalité évitable.
En ce sens la lutte contre le tabagisme est une des priorités de santé publique.
L’objectif principal est l’aide à l’arrêt de la consommation de tabac est d’obtenir l’abstinence totale de l’usage du tabac et le maintien de l’abstinence sur le long terme.
Les recommandations HAS mettent l’accent sur l’importance du repérage des troubles anxieux et dépressifs dans la réussite du sevrage tabagique.
Autisme
L’éventualité d’un trouble du développement impose d’explorer les éléments de la triade autistique qui comporte :
- Une altération qualitative des interactions sociales
- Une altération qualitative de la communication
- Un caractère restreint, répétitif et stéréotypé des comportements, des intérêts et des activités.
La prise en charge est complexe et nécessite une intervention pluridisciplinaire.
Le Burn out
Il ne s’agit pas à proprement parler d’une maladie caractérisée mais d’un ensemble syndromique conceptualisé comme résultant d’un stress chronique au travail qui n’a pas été correctement géré et regroupant des manifestations émotionnelles, cognitives, comportementales ou interpersonnelles, comportements addictifs, motivationnelles ou liées à l’attitude, physiques non spécifiques.
Souffrance psychique en lien avec le travail chez les salariés :
- Elle arrive au deuxième rang après les affections de l’appareil locomoteurs
- Elle est 2 fois plus élevée chez les femmes que chez les hommes
- Les troubles anxieux et dépressifs représentent plus d’un tiers des affections déclarées
Souffrance psychique en lien avec le travail chez les médecins :
DÉPRESSION
30%
des médecins soit 2 fois plus
que la population générale
TROUBLES DU
SOMMEIL
ADDICTIONS
Café : 59% prennent du café pluri-quotidiennement
Alcool : Facteur présent pour 40% des médecins suicidés
Tabac : 17% des médecins fument quotidiennement
SUICIDE
14%
contre 5,6% de la population générale
D’avantage de suicides aboutis que de tentatives, comparativement à la population générale